NAT,
11 janvier 2001, Paris :
Vingt ans après sa première participation, à
13 ans avec son club de toujours Clichy 92 (Hauts-de-Seine),
Sophie Kamoun dispute, samedi et dimanche à
Antibes, ses derniers Interclubs, démontrant
ainsi l'amour qu'elle porte à la plus populaire
des compétitions de natation du calendrier français.
"Je
pense sincèrement que ce sont mes derniers Interclubs.
Mais je dis cela chaque année et je cède toujours
à l'appel du président du club Gérard Durant,
qui affirme avoir besoin de moi pour rendre
service sur 50 m libre", a déclaré à l'AFP celle
qui fut notamment finaliste des JO -sur 4X100
m libre à Los Angeles en 1984- et championne
de France individuelle à 26 reprises (uniquement
en grand bassin) sur 50 m papillon, 50 et 100
m libre.
"Cela
m'amuse de me retrouver avec des filles nées
en 1984 ou 1985, qui ne me connaissent pas du
tout, même si j'ai arrêté la compétition en
1993", a ajouté celle qui est devenue directrice
de la communication de Nike France.
Un
assistant nommé Perrot
"Mais,
ce n'est pas simple. Je m'entraîne seulement
deux à trois semaines avant la compétition.
Le plus dur c'est de retrouver la concentration
dans la chambre d'appel. Pourtant, depuis cinq
ans, je réalise toujours, à quelques centièmes
près, le même temps (27 sec 5/10), ce qui me
permet d'être toujours dans les cinq premières
de la Nationale 1A", a précisé la mère de Morgan,
5 ans.
Cette grand fête -qui réunit en un week-end
2500 clubs dans toute la France- n'est plus
toutefois la même depuis deux ou trois ans pour
Sophie Kamoun, les nageurs de sa génération,
comme Stephane Caron, ne plongent plus pour
leurs clubs.
L'ancienne
responsable de la communication de la Fédération
française de natation a malgré tout une motivation
supplémentaire de bien nager ce week-end sur
la Côte d'Azur. Depuis quelques jours, elle
a, dans son travail, comme assistant Stephan
Perrot (23 ans) -qu'elle surnomme "son petit
frère"-. Ce dernier avait conservé, en décembre,
son titre de champion d'Europe (en petit bassin)
du 200 m brasse à Valence (Espagne), avec un
record continental en prime.
Et
surtout, elle entend bien contribuer à faire
monter de nouveau sur le podium son club de
Clichy, ce qui n'est pas arrivé, chez les féminines,
depuis 1998.
(Source
AFP)
Mon
avis ? La natation, ça conserve ! Une
telle fidélité à son club
mérite aussi d'être signalée...
|