DIV,
10 janvier 2001 :
"On n’est pratiquement jamais contrôlé, ça ne
fait pas très sérieux…" Phrase d’un joueur entendue
du côté de Grenoble au lendemain des déclarations
de Pierre Berbizier à propos du dopage dans
le rugby français. Il ne sait pas à quoi il
a échappé le garçon! Si lui il n’en a pas assez,
les Brivistes en 1998 ont subi 28 contrôles
tout au long de la saison. Record à battre!
Europe
oblige certes, mais également entraînement du
mercredi soir. Que ce soit à Bordeaux en finale
de la "Heineken Cup" ou à 9 heures du soir derrière
l’annexe du Stadium, le combat fut le même pour
les Brivistes. Tirage au sort puis contrôle
puis analyses puis résultats, etc… La même rengaine
chaque semaine ou presque. "Il y a eu autant
de contrôles que de matches" se souvient Loïc
Van Der Linden, auteur de son grand chelem à
lui avec sept contrôles lors de sa saison.
Il ajoute avec un peu d’humour: "Ce fut positif…
pour le rugby. Et pour Brive, car on disait
de partout que nous étions chargés à bloc. En
réalité, c’est nous qui chargions, car se coltiner
le toubib de la Jeunesse et des Sports jusqu’à
minuit dans les vestiaires du club, ça n’était
pas franchement bonnard!"
Les
exploits retentissants de Brive à l’époque avait
soulevé des doutes. Aujourd’hui, ce n’est plus
seulement Brive mais le rugby français dans
son ensemble qui est montré du doigt par l’ancien
patron de l’équipe de France. "Peut-être y a-t-il
quelques cas isolés, avance l’ex-troisième ligne
et nouvel entraîneur de Limoges. Dans ce cas,
continuons à contrôler régulièrement les joueurs
comme on a su le faire pour nous. On verra alors
les résultats et on pourra tirer les conclusions
qui s’imposent."
Vingt
huit, record à battre… Qui dit mieux ?
(Source
Sportal)
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