DIV,
7 janvier 2001 :
"Je crois, a-t-elle ajouté, que les paroles
de M. Berbizier sont une sorte de prévention
à l'adresse des joueurs. Le dopage, il faut
qu'on en parle et non plus respecter une sorte
de loi du silence". La ministre de la Jeunesse
et des Sports a rappelé toutefois que la Fédération
française de rugby (FFR) "parmi les premières
fédérations, a pris des mesures sérieusement
avec notamment le suivi longitudinal," précisant
qu'en 1999, "plus de 50 contrôles dans des matches
de haut niveau avaient été effectués, un chiffre
c'est vrai insuffisant". Dans un entretien paru
dans l'Equipe Magazine de samedi, Berbizier
évoque le dopage comme "une réalité dans le
Championnat de France". "On le sait pertinemment,
des joueurs s'automédicamentent. C'est forcé",
déclare aussi celui qui a démissionné de ses
fonctions d'entraîneur de Narbonne le 11 décembre,
accusant également un "calendrier qui crée les
conditions du dopage". Interrogé au cours de
l'émission, Pierre Berbizier a indiqué que sa
démarche était d'ordre préventive. "Mes propos
sont destinés aux joueurs. J'ai voulu leur dire:
attention de ne pas rentrer dans des systèmes
organisés du dopage comme par exemple on l'a
vu en cyclisme. On ne peut plus se contenter
de loi du silence", a-t-il précisé.
(Source
AFP/Rugby 365)
|